stage of sleep REM

Pour information, autres spécificités du sommeil REM :
Pendant que l’on assiste à des mouvements oculaires rapides, on note paradoxalement une paralysie
des muscles, une respiration et un rythme cardiaque irrégulier, une température corporelle déréglée.
On observe également une dilatation des organes pelviens et une érection qui, chez le mâle, peut
être suivie d’éjaculations.

La phase de sommeil paradoxal REM

Lors de mon diagnostic, une problématique émotionnelle a été observée, comme chez beaucoup de personne avec autisme :
Généralement, j’adopte un visage peu expressif, souvent fermé. Mon entourage me fait souvent remarquer que je ne souris jamais. Je parle peu ou pas de ce que je ressens, de ce que j’aime ou n’aime pas, je parais souvent froide et distante, …, etc.

Avec le temps et jusqu’à ces derniers mois, j’ai compris que cela impliquait beaucoup plus chez moi.

Les évènements de la vie qui apportent joie, tristesse, colère, émerveillement, …, m’ont interloqué.
Ma réponse aux stimuli était plane, voire inexistante.
Donc soit la traduction de mes émotions était différente, soit mes émotions n’existaient pa.  J’y pensais souvent, très souvent, et essayais de décortiquer le mécanisme.

Puis, avec le temps, une autre observation me revenait à l’esprit : je ne me souvenais jamais de mes rêves. Depuis toute petite, j’avais l’impression de n’avoir jamais rêvé. Mais quand je dis jamais, c’est jamais.

Une recherche succincte sur le sommeil m’orienta vers le sommeil paradoxal :

La phase de sommeil paradoxal également appelée REM (Rapid Eye Movement) est le lieu privilégié de l’expression des rêves. Non seulement les rêves sont plus nombreux dans cette partie de la nuit, mais il s’agit également des rêves dont la personne va davantage se rappeler au réveil. Durant cette phase REM, les émotions et les sensations vécues au cours de la journée vont naturellement remonter à la surface et induire les rêves. 

Peut-on associer cette dernière observation àmon atypisme émotionnel ?
Je ne sais pas encore mais c’est un constat que je voulais vous livrer.